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Les partenariats se multiplient afin de sensibiliser la population aux problèmes de santé et d'environnement. En 1999 l'Agence Béninoise pour l'Environnement (A.B.E.) soutenait, en association avec l'UNICEF, l'initiative de AFRICART d'organiser un concours de textes d'enfants intitulé "Regard des enfants sur la santé et l'environnement".

Avec l'aimable autorisation d'A.B.E. voici quelques extraits significatifs du recueil des textes d'enfants  mais aussi des slogans pour combattre les fléaux que sont, par exemple, le SIDA ou le paludisme.

Pour joindre ABE:

africart@francimel.com

HYMNE A LA NATURE 

Je voudrais de mes yeux contempler la nature.

Je voudrais dans mes bras avoir la nature.

Je voudrais dans ma chambre garder la nature.                                            

Je voudrais sur ma tête porter la nature.

Je voudrais sur mon corps passer la nature.

Je voudrais comme la nature être beau.

Je voudrais dans mon lit avoir la nature.

Je voudrais...

...oui, je voudrais.

Mais je ne le peux.

Immense est la nature.

Féerique.

                   Maurille Harold  HOUNDJI 

Cette page est dédiée au papa de l'auteur, Michel, qui était un ami. Ce n'est pas un hasard si ce texte choisi figure en premier, nous avons en effet connu Maurille Harold tout petit.
   

Programme national de lutte contre le paludisme

   

CHANT DU DÉSESPOIR

Continent noir, terre de mes aïeux !

Toi mère bénie de tous les continents par les cieux,

De cette bénédiction, aujourd'hui qu'as-tu fait ?

Quel mauvais traitement t'a-t-on fait subir

Tu étais pourtant le plus charmant des continents.

Dépouillé de tes attraits, tu ne fais que gémir,

Pour mourir lentement mais sûrement.

Continent des contrastes et de tous les maux,

Personne ne peut décrire ton état par des mots.

Ton désert avance et ta gorge est desséchée.

Ta misère est partout affichée,

Ta flore sans cesse détruite et arrachée,

Et ta faune par la puissance de l'argent recherchée,

Ont tôt fait de provoquer ta disette.

Pour te jeter à jamais dans l' oubliette.

Ployant sous la voûte de la vie sombre,

Tu ne représentes plus qu'une lugubre ombre.

Aucun arbre pour te protéger du soleil mordant.

Peu d'issues pour sortir de tes tourments.

De leurs mains, tes fils t'ont attaché dans des fers.

De par leur cupidité, ils t'ont jeté en enfer.

Tes côtes sont constamment détruites par leur faute,

Tes fonds marins, ton atmosphère sont pollués sans faute

Afrique mon continent! Terre de mes aïeux !

Ton sol ne répond plus à nos voeux pieux.

Tes enfants chaque jour meurent de faim.

Leur inconscience t'a rattrapée enfin.

Chaque regard porté sur toi inspire désolation,

Et le poids de tes fléaux appellent la consternation.

Es-tu alors maudite par la nature ?

Ou plutôt tu l'es par notre immature.

Le visage bouffi, tes fils te regardent.

Le ventre ballonné, leurs yeux te dardent,

Ils réclament des grains pour calmer leur faim.

Ils demandent à manger, car approche leur fin.

Regarde comme tu es couverte de plaies, Afrique.

Vois-tu que tu es devenue au fil des ans une relique ?

Parce que malade, tu n'as plus la force.

Ceux qui t'ont mise dans cet état ont perdu la face.

Ils ne se portent pas mieux que toi,

Et vivent pour la plupart sans toit.

Rattrapés par les maladies, Ils ont aux yeux des larmes,

A force de te harceler, ils ont perdu leurs armes.

Ils sont sans défense contre la lèpre.

Ils sont devenus malpropres.

Ils ne peuvent lutter efficacement contre le paludisme,

Et ils adoptent comme mode de vie le fatalisme.

Atteints par le sida, ils sont affaiblis.

Condamnés par la polio, ils sont rejetés.

Leur sort est désormais établi,

Et leur vie jusqu'à la mort agitée.

René Credo AHLINVI

 
Pollution à Cotonou

Le transport, un facteur inquiétant

Par Bonaventure KITI
vendredi 8 août 2003

Il n'y a aucun doute aujourd'hui que Cotonou fait partie des capitales de l'Afrique de l'Ouest où la pollution devient de plus en plus préoccupante. Non seulement elle est une réalité, mais le plus préoccupant, c'est qu'elle prend des proportions inquiétantes. Quelle est la part du transport dans la pollution de la ville de Cotonou ?

REPRéSENTANT 62% de la facture pétrolière du Bénin, soit 4 fois plus que le secteur industriel, le secteur du transport est un important consommateur d'énergie. Or, le plus grand nombre de véhicules de transport circulent à Cotonou. Ce qui fait dire que la pollution atmosphérique le long des artères principales à Cotonou est essentiellement causée par le transport.

En effet, à certains carrefours de la ville par où les véhicules de transport passent et surtout à des heures de pointe, des prélèvements ont été faits. Et ces derniers ont montré que Cotonou est fortement pollué.

A titre indicatif, la concentration de 18mg/Nm3 en monoxyde de carbone enregistrée est plus que révélatrice du malaise qui prévaut à Cotonou et elle interpelle tout le monde. Ce chiffre avoisine le double de la norme.

Outre le monoxyde de carbone, il existe d'autres polluants tels que les oxydes d'azote, les hydrocarbures volatiles, le dioxyde de soufre et l'ozone.

Si la pollution par les oxydes d'azote reste, pour l'instant, à Cotonou dans les limites de l'acceptable ainsi que celle du dioxyde de soufre, il n'en est pas de même pour les hydrocarbures volatiles où le niveau de valeur, enregistré montre qu'il existe un problème crucial pour ce polluant.

En un mot, la pollution à Cotonou fait courir à la population beaucoup de danger. Un vaste spectre de maladies allant des maladies respiratoires au saturnisme en passant par les maladies allergiques et les maladies de la peau fait son apparition. Face à cet état de chose, si rien n'est fait, la situation va s'aggraver de façon continue pour devenir inacceptable avant 2010.

Des mesures pour remédier

Toute mesure non fondée sur la volonté politique de régler réellement le problème de la pollution serait vouée à un échec. Après avoir décidé de régler réellement le problème de la pollution, il s'agit de faire partager cette volonté populations. Seule gage de réussite de la lutte contre la pollution qui passe par la prise de mesures urgentes que sont :
- la réglementation plus stricte de la qualité des véhicules mis sur le marché à Cotonou

- le remplacement de vélomoteurs 2T par des vélomoteurs 4T, moins polluants l'amélioration de la qualité de l'huile pour le 2T et de la qualité des mélanges essence/huile.
- la mise en place d'un contrôle technique pour les engins à 2 roues
- une amélioration du secteur des carburants
- la mise en place d'un réseau de garagistes formés

Outre ces mesures ci-dessus citées, d'autres visant à une meilleure efficacité contre la pollution du secteur de transport urbain peuvent être prises. Il s'agit par exemple de la réorganisation du secteur des transports publics à Cotonou et de l'ensemble des actions entreprises par les forces de sécurité pour une amélioration des conditions de circulation

                                                           Le Point au quotidien

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