|
|
|
Le village de Ouénou borde la piste qui va de N'Dali à Djougou. En pleine journée il est très calme, ses habitants étant pour la plupart aux champs.
Quelques femmes s'affairent à la préparation du repas essentiellement composé d'igname.
|
|
L'igname est pilé dans un mortier jusqu'à obtention d'une pâte aussi onctueuse que de la purée. Le résultat est délicieux. |
|
Le temps aidant, la cuisine se fait à l'extérieur autour d'un foyer rudimentaire; en cas de pluie il est toujours possible de se rabattre sous la paillote. |
|
La nuit, après 19 heures, lorsque tout le monde est de retour dans les maisons, les cours intérieures, ceintes de logements, s'animent: on discute, on cuisine, on mange dans une obscurité que seules les lampes à pétroles et les foyers tiennent éveillée. Les chiens et quelques éléments de troupeau partagent les cours avec les humains.
Quand on a la chance d'être scolarisé il faut bien apprendre; alors on se met dans un coin de cour à plusieurs, éclairés d'une seule lampe à pétrole.
L'arrivée des batoulès (blancs) est fort bien accueillie, surtout lorsqu'il y a un enfant ! Toutes les habitations se mettent à s'égayer. On ne manquera pas de vous saluer par des "Hon Fò" auxquels vous répondrez par "Alafia", c'est à dire "Dieu est grand".
|
|
|