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| L'Atakora est un massif montagneux qui traverse le nord du Togo et du Bénin; le point le plus élevé culmine à 641 mètres à proximité de Natitingou. C'est aussi le nom du département couvrant le nord- ouest du pays. Pour le rejoindre depuis Cotonou on passe successivement par Savalou, Djougou en longeant le flanc ouest. Natitingou est la préfecture de ce département. Pour aller à Manta, où ont été prises les photos, il fallait rejoindre BouKoumbé par une piste de latérite (en 1985) en franchissant la chaîne de montagnes où les paysages sont magnifiques. Le long de cette piste on pouvait voir des cultures en courbes de niveau (en étages). |
 (cliquez pour agrandir) Carte des reliefs du Bénin: les triangles marquent les altitudes supérieures à 600 mètres.  1
 2  3 | Chez les bétammaribè (une des ethnies du nord- Bénin, celle du village de Manta) on sait recevoir, quitte à sacrifier un cabri pour le transformer sur le champ en méchoui. (photo 1) L'igname pilé est une préparation délicieuse, à condition de passer de longues minutes au mortier.(photo2) L'usage le plus courant du pilon reste tout de même consacré à la confection de la farine de mil, de sorgho, fonio et autres grains. |  4
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| Les fameux tatas qui peuplent l'atakora sont progressivement remplacés par la case rectangulaire recouverte d'un toit végétal ou en tôles. Mais cette dernière a aussi un rôle social : elle est construite lorsque le tata ne peut plus accueillir tous les membres d'une famille nombreuse.(photo 4) A l'entrée de la concession on aperçoit souvent de petits monticules, autels à sacrifice rituel. (photo 5) |  6  7
| Danseurs de la région de Boukoumbé. Les hommes sur la photo 6, les femmes sur la photo 7. (photos données par G. N'Da Kouagou). |  8
 9  10 | Le mil est planté dans des sillons préparés à la houe. Un coup de talon permet de faire un trou pour recevoir la semence et la plante du pied permet de le reboucher en arasant le sol, l'enchaînement des gestes se faisant à une vitesse prodigieuse. (photo 8) La saison des pluies aide le manioc à arriver à maturité. (photo 9) L'intérieur du grenier est divisé en plusieurs cases (3 ici) pour le stockage des différents grains. Un cadenas permet de sceller chacun des compartiments. On y accède par une échelle et on retire le chapeau qui le coiffe avant d'entrer récupérer les graines qui vont servir aux repas. (photo 10) |  11  12  13 | Les greniers à grains jonchent le paysage, offrant chacun leur architecture particulière. Ils sont toujours isolés du sol pour éviter que les rongeurs ou les pluies torrentielles n'attaquent les provisions; l'isolation est réalisée soit à l'aide de rondins de bois sur lesquels on bâti le grenier soit par surélévation de la base. Le grenier se différencie d'une pièce d'habitation par son couvercle toujours surmonté d'une poignée en bois. (photos 11, 12, 13) Sur la photo 11 on aperçoit en arrière- plan la chaîne montagneuse de l'Atakora. |
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