|
|
Circuler dans Cotonou et ses abords est un véritable sport: il y a nécessité de surveiller en permanence la trajectoire anarchique des 2 et 4 roues, le plus petit cédant la place et la priorité au plus gros.
|
Les taxis- motos ou "zémidjans" sillonnent toutes les artères principales ou secondaires de la ville, à la recherche du client; leur grand nombre est une véritable pollution pour l'air et pour la circulation. |
|
Outre les véhicules à quatre roues, le moyen de déplacement privilégié, nécessité économique oblige, reste le deux roues.
|
|
Et sur les pistes des campagnes il en est de même...Mais là, pour la conduite, allez- y franco à 80 km/h en faisant toutefois attention au "dos d'âne".
|
L'approvisionnement des réservoirs utilise beaucoup l'essence de contrebande que l'on retrouve en bouteille ou en bombonne sur le bas côté des routes, le Nigeria étant le principal pourvoyeur. |
|
Quelle que soit la taille du véhicule, une seule règle économique prévaut: remplir au maximum dedans et dehors pour gagner le maximum d'argent immédiatement et en un seul déplacement. |
|
Le béninois ne manque pas d'humour; il n'est pas rare de voir les véhicules s'orner de conseils ou de dictons, bien souvent relatifs au centre de la spiritualité africaine: Dieu.
Pour mémoire, "VSD = VSB" se traduit par:" Vie Sans Dieu = Vie Sans Bonheur"!
Quant à "Et si l'homme était Dieu..." il y a lieu de compléter la phrase par "... quel beau b....l ce serait !" ... |
|
|